Le Parisien Yvelines (1er octobre 2007) : Le PS en ordre de bataille

Publié le par PS CARRIERES

LE PARTI SOCIALISTE a présenté, samedi, à Guyancourt, ses cinquante-neuf principaux candidats aux élections municipales de mars prochain. Ce sont les « premiers socialistes », ceux qui seront soit têtes de liste, soit dans les toutes premières places lorsque le chef de file est d'un autre parti ou un maire sortant d'une autre étiquette. Bien rangée derrière le premier secrétaire fédéral du PS, Patrick Malivet, la brochette de candidats fonde déjà beaucoup d'espoirs.
 
« Dans les Yvelines, il y a des villes difficiles à prendre » , prévient Patrick Malivet, qui s'éloigne lui-même de ses terres de Bois-d'Arcy pour se présenter contre la droite à Plaisir. « Mais qui aurait dit qu'un jour on gagnerait à Paris ? »
 
Quatre villes de droite gagnables. Les ambitions restent modérées. Les Yvelines sont traditionnellement ancrées à droite. Et aux législatives de juin dernier, la gauche n'avait pas réussi à rafler un seul siège à l'Assemblée nationale. L'opposition espère conquérir en 2008 quatre villes. Deux anciens fiefs de gauche tombés en 2001 : Les Clayes-sous-Bois (ex-ville PC) et Plaisir (perdue par le sulfureux maire socialiste Jacky Lecourtiller). Et deux communes plus anciennement à droite : Poissy et Carrières-sous-Poissy.
 
Des argumentaires très locaux. Pour les municipales, l'accent est mis sur les problématiques locales. Jean-Michel Gourdon, 54 ans, attaque d'entrée sur ce terrain aux Clayes-sous-Bois : « L'aménagement a été mal conçu et il y a aussi des carences sur le plan de la jeunesse et des solidarités dans la politique de la maire actuelle (NDLR : Véronique Cotté-Millard, UMP) . »
 
Patrick Malivet, 51 ans, met aussi en avant les sujets locaux de Plaisir : intercommunalité, doublement de la D 30, transports et logement social. Mais, surtout, il compte sur un vrai terreau favorable. « La ville est historiquement à gauche, confie-t-il. Ce sont les militants qui sont venus me chercher pour mener la bataille. »
 
L'UMP affaiblie à Poissy. A Poissy, la personnalité de Frédérik Bernard, 53 ans, conseiller municipal d'opposition, ne transcende pas les foules. « Ce sont mes ennemis qui disent que je n'ai pas de charisme, se défend-il. Je travaille depuis longtemps sur la ville et je connais ses problèmes. » Mais ce sont surtout les démêlés judiciaires du maire UMP sortant, Jacques Masdeu-Arus, qui pèseront en sa faveur. Celui-ci a été condamné en décembre dernier dans une affaire de corruption. Il sera rejugé en appel en avril. Carrières-sous-Poissy est laissé à Eddy Aït (PRG), 32 ans, dans le cadre d'un accord.
 
Des maires PS sereins sauf à Mantes-la-Ville. Il y a sept maires sortants parmi les candidats PS désignés (lire ci-contre) . Ils ont tous de bonnes chances de rester dans leur fauteuil. Un seul cas a été pudiquement passé sous silence samedi, celui d'Annette Peulvast-Bergeal, l'actuelle maire PS de Mantes-la-Ville. Elle doit affronter la concurrence de son propre directeur de cabinet et d'un de ses adjoints. « Sa majorité est vacillante, explique Patrick Malivet. Il faudra mettre en place des alliances locales. » Les militants choisiront leur favori à la mi-octobre.

Publié dans Municipales 2008

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